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Appuyer des dynamiques d’engagement au cœur des quartiers pour conscientiser et dépasser les préjugés

Vivre ensemble ne va pas de soi ! Les médias nous le montrent au quotidien en dressant le portrait d’une société habitée par la peur et le rejet de l’altérité. Cela peut amener certains publics à se sentir exclus, à ne pas se reconnaitre dans la société dans laquelle ils vivent et altérer la confiance qu’ils ont en eux-mêmes ou en leur environnement. Ces sentiments de discrimination et d’insécurité peuvent conduire également à des processus d’isolement, de repli et alimenter une méfiance institutionnelle.

Si la commune est le lieu de pouvoir le plus proche du citoyen, comment faire de ce territoire, un lieu où chacun se sente reconnu et légitime pour agir ? Comment accompagner des dynamiques collectives d’engagement des jeunes et moins jeunes ? Et comment faire en sorte que ces efforts ne reposent pas uniquement sur les individus mais d’interpeller la société dans son ensemble dans la manière dont elle crée de l’exclusion (les mécanismes qui font fonctionner efficacement les préjugés).

Objectifs

Pour contribuer à ces enjeux, Echos Communication collabore avec des services communaux, des associations de quartiers, des sociétés de logements sociaux, dans des territoires donnés, pour lutter contre la stigmatisation de certains publics à travers leur engagement comme acteurs d’un monde plus solidaire et plus inclusif et appuyer des dynamiques qui créent du lien.

Axes de travail

Cet accompagnement se concrétise à travers 4 étapes clés :

  1. Mise en projet des organisations/des institutions : Décloisonner les citoyens mais aussi les actions politiques en fédérant des acteurs autour d’enjeux communs.
    Types d’activités : diagnostic participatif, co-construction de l’intervention, mise en projets, observations des changements, ateliers de partage d’expériences, productions de savoirs, etc.
  2. Accompagnement des publics marginalisés : Sortir des sentiers battus en allant interroger les publics touchés par les inégalités non pas en tant que victimes mais en tant que porteurs de savoirs.
    Types d’activités : ateliers d’exploration personnelle et collective, ateliers d’exploration de son quartier, ateliers intergénérationnels, création de support de parole (audio, videos, sons, tik tok, etc), échange via la coopération décentralisée, etc.
  3. Dialogue : Mise en dialogue avec le quartier et/ou les institutions.
    Types d’activités : table-ronde de discussions, projection de film, assemblée des jeunes, exposition, etc.
  4. Faire vivre les dynamiques de changements : Créer un cadre de suivi des effets et apprentissages générés par le projet au niveau des publics, des partenaires et des institutions.
    Types d’activités : ateliers et formations des acteurs intermédiaires, ateliers de sensibilisation des acteurs, processus participatifs (G100), plans d’actions, etc.

Ce projet est financé par la DGD, dans le cadre de notre programme quinquennal 2022-2026.

Wivine Hynderick

Wivine Hynderick

Responsable de projet Belgique et amélioration continue

Courriel
+32 (0)10 24 80 69
+32 (0)477 91 94 30

Perspectives

Pour le programme 2022-2026 de la DGD, nous allons privilégier

– Des interventions directes, dans des territoires donnés (6 territoires ciblés), pour accompagner des dynamiques collectives d’engagements à travers des projets concrets pour conscientiser et dépasser les préjugés ;

– Des interventions indirectes pour partager notre expérience et accompagner des acteurs locaux qui souhaitent porter ce type de dynamique dans leur quartier (6 territoires ciblés).

Saint-Gilles : Vers une politique de la jeunesse plus participative

À Saint Gilles, nous avons collaboré avec le Service jeunesse, le Service Coopération ainsi qu’avec deux maisons de jeunes pour appuyer l’engagement d’une quinzaine de jeunes dans un dialogue avec leurs élu·es. Le projet est appuyé par le Collège communal. Si pour les partenaires, ce travail s’inscrit dans l’objectif de favoriser la participation politique des jeunes ; pour les jeunes, leur implication vise à dénoncer les situations de discrimination qu’ils ou elles vivent.  Le projet a permis, au niveau des jeunes, de créer des espaces d’expressions pour permettre de poser des mots sur leurs maux et favoriser l’émergence de solutions. Au niveau des partenaires, il a permis d’amplifier des logiques de coopération entre les services communaux et les associations à travers un enjeu complexe et valoriser le rôle clé joué par les éducateur·rices. Au niveau du dialogue avec les politiques, des pistes sont à explorer pour déconstruire les représentations et créer des espaces de dialogue qui puissent être porteurs d’actions/de solutions. Dans une dynamique d’amélioration continue, cette dimension a pu être consolidée et intégrée dans les nouveaux projets.

Auderghem : Par-delà les préjugés, tous et toutes égaux

À Auderghem, nous avons collaboré avec la Cellule Educative de la Maison de la Prévention afin de renforcer une initiative de mobilisation de jeunes visant l’autofinancement, l’échange international, en y intégrant un focus vivre ensemble et lutte contre les préjugés. Une quinzaine de jeunes ont pris part à un parcours, hors cadre scolaire, pendant plus d’un an à travers des ateliers d’exploration collective, de leur quartier en lien avec la thématique mais aussi à travers la rencontre avec diverses figures d’inspiration en Belgique et au Maroc. En termes de résultats tangibles, ce projet a donné lieu au documentaire autobiographique Au-delà des préjugés, Tous&GO réalisé par les jeunes et projeté au Centre Culturel d’Auderghem devant un large public. Les jeunes ont également animé des tables rondes afin de récolter la parole et les propositions des habitant·es de leur quartier et ont porté leurs voix et leurs préoccupations au niveau communal. En retour, les échevin·es ont exprimé la volonté de soutenir la poursuite des activités. En ce sens, la CEMPA, garante du cadre de suivi des effets générés par le projet, a lancé la campagne “Auderghem Vivre Ensemble” avec l’intention de fédérer de nouveaux acteurs et actrices communales (et leurs publics) autour d’un enjeu commun et poursuivre les actions ayant pour but de cultiver le vivre ensemble.

Forest : décloisonner les citoyen·nes et les actions politiques

À Forest, nous avons participé à la mise en place d’un parcours avec des jeunes de l’école des devoirs du Cairn en collaboration avec le service jeunesse. Ce projet est appuyé par le Collège communal particulièrement la bourgmestre, Mariam El Hamidine, et s’inscrit dans une volonté de décloisonner les citoyen·nes et les actions politiques. Ce projet a été mené dans le contexte particulier de la crise sanitaire avec comme conséquence directe une constante adaptation des activités. C’est donc finalement à travers l’aspect intergénérationnel, avec l’appui du Service Senior, et grâce à des expériences de vie similaires de solitude, de préjugés et de discriminations en lien avec les parcours migratoires des jeunes et des aîné·es que le projet a été mené.  Les rencontres, ont permis de relier ces deux publics autour d’enjeux communs et mis, une fois de plus, en évidence l’intérêt des collaborations entre services communaux.

Les objectifs de développement durable

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