Changer de regard, c’est déja changer le monde
Vous avez des préjugés ? C’est une excellente nouvelle ! Cela veut dire que votre cerveau est en pleine possession de ses moyens… Mais ne vous réjouissez pas trop vite ; prendre du recul par rapport à ses préjugés a aussi du bon.
Le préjugé est l’un des freins principaux à l’amélioration des rapports humains. Alléger le poids du préjugé modifie complètement le rapport à l’autre. Il permet une rencontre où s’échangent infiniment plus facilement les savoirs, les compétences, les outils, les idées, les critiques. Il rend possible des processus d’intelligence collective et la valorisation des apports de chaque acteur.
L’objectif d’Echos Communication n’est pas d’éradiquer les préjugés, mais de faire en sorte que chacun puisse comprendre comment ils fonctionnent et apprenne à les questionner. La déconstruction des préjugés est, de plus, la porte d’entrée idéale pour aborder les problématiques qui vont de pair : la discrimination et la violence. Echos Communication agit pour un monde où la différence devient source d’enrichissement plutôt que source de déchirement…
Première étape : ne culpabilisez pas ! Beaucoup des idées qui vous passent par la tête sont le produit d’un savoir collectif mis en forme de manière automatique. Pas convaincu ? Découvrez ci-dessous comment notre matière grise agence les informations qu’elle traite…
De la catégorisation à la discrimination…

« Itnan Fi Wahed » – Portrait – © Mohamed AREJDAL – Maroc 2009
Vous n’y êtes pour rien si votre cerveau a des préjugés…
Mais vous êtes responsables de ce que vous allez en faire !
Notre approche
Par le fonctionnement de leur cerveau et par le fait qu’ils vivent en groupe, les êtres humains sont « câblés » pour avoir des préjugés. La véritable question n’est dès lors pas de savoir si l’on peut supprimer les préjugés, mais bien de savoir ce qu’on en fait ? Restons-nous les jouets de mécanismes cérébraux dont la raison d’être est basée sur la survie, sur la peur et sur les rapports de force ou sommes-nous capables de nous élever en tant qu’êtres humains en transcendant nos valeurs les plus nobles ? Sommes-nous capables de prendre nos distances par rapport à des mécanismes cérébraux qui, s’ils sont utiles de temps à autre, se révèlent inadaptés dans les contextes complexes et multiculturels d’aujourd’hui ?
Les formations que nous proposons consistent à faire vivre et comprendre en quoi les préjugés sont un phénomène naturel et incontournable dans la société humaine. Partant du principe avéré que le porteur du préjugé ne se laissera pas aisément convaincre de changer d’avis par des arguments, Echos Communication a développé des jeux, des méthodes, des outils afin d’amener le porteur du préjugé à faire lui-même le chemin vers une acceptation plus grande de la différence et à regarder le monde avec plus de nuance, de curiosité, de relativité et de réflexion.
Nous proposons plusieurs formules en fonction de l’âge :
- Formation pour les équipes pédagogiques travaillant avec les 8-13 ans – projet de l’Ecole du Vivre Ensemble
- Sensibilisation pour les étudiants de 18 à 25 ans – projet TaPAJE
- Formation pour les professionnels désirant former des animateurs
Vous trouverez plus d’informations sur nos différentes formules dans la section Formation.
Le contexte
Dans un monde de plus en plus complexe et de plus en plus multiculturel, le repli sur soi et l’exclusion de celui qui est différent apparaît pour beaucoup comme une solution simple, susceptible de les préserver. En Europe, les actes entre autres basés sur l’homophobie, le racisme, la discrimination basée sur le genre, la religion se multiplient…
Selon un sondage commandé par le Centre pour l’égalité des chances, une partie significative de la population belge souffre toujours de préjugés ethnocentriques. « 31% des personnes interrogées se déclarent intolérantes envers les minorités ethniques ; 33% d’entre elles pensent que certaines races sont plus douées que d’autres ; 60% des répondants ont indiqué que, dans certaines circonstances, des réactions racistes pouvaient être justifiées […]. Cette enquête montre clairement qu’il persiste dans la population belge un grand nombre de sentiments négatifs, de peurs, et de préjugés que l’on peut qualifier d’ethnocentriques, de xénophobes, voire de racistes. »
Sur le Web
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