« La main qui donne est supérieure à celle qui reçoit ». Mais, parfois, on a besoin d’un coup de pouce pour se lancer ou pour surmonter les difficultés passagères. Les humanitaires se positionnent résolument dans cette aide ponctuelle. Et ce rapport aidant – aidé / donnant – bénéficiaire ne permet pas d’envisager une relation de réciprocité. Les humanitaires l’assumeront-ils ?
La vraie question est de savoir ce qu’il se passe après la phase de crise et avant la phase de développement. La distance entre l’aidant et l’aidé va-t-elle être réduite ? Les conflits de valeurs rencontrés par l’expat vont-ils déclencher une remise en question, plus d’humilité et le placer dans une position d’apprentissage par rapport à un environnement qu’elle/il ne connaît pas ? Les sociétés africaines d’allégeance vont-elles embrasser la dépendance ou entrer dans une relation de partenariat qui implique la symétrie ?
Dans ce numéro, les conceptions contrastées s’entrechoquent. À tel point que nous avons décidé que l’occasion était rêvée pour organiser un débat avec les principaux intervenants. Rendez-vous le 15 juin à 12h00 pour remettre de l’ordre dans tout cela ? Cliquez ici pour vous inscrire ! Au plaisir de vous y saluer !