en lumière
Hommes et femmes : des différences subjectives objectivables?
Parler des différences qui distinguent les hommes et les femmes en évoquant également les critères subjectifs, tout en ne tombant pas dans les stéréotypes qui ont caractérisé les systèmes de pensée patriarcaux… voilà un exercice complexe et périlleux auquel s’est adonnée la journaliste Dale O’Leary. Celle-ci souligne d’emblée les pièges qu’elle a veillé à éviter : « Lorsque l’on s’attache à affirmer les différences entre les genres, il est important de résister aux stéréotypes qui ont restreint l’accès des femmes au marché du travail et à la sphère politique – des stéréotypes qui opposent les caractéristiques et les talents, les vertus et les vices… » S’il faut éviter ces stéréotypes, il ne faut pas pour autant ignorer les différences subjectives entre les hommes et les femmes, qui tiennent aux rôles que les deux sexes occupent dans la famille et à la perception de ceux-ci. En effet, ces différences sont essentielles pour comprendre la distinction entre les genres, n’en déplaise aux féministes les plus radicales :
« Pour comprendre les différences entre les hommes et les femmes, nous devrions commencer par considérer la façon dont les hommes et les femmes envisagent leurs responsabilités au sein de la famille.
Les hommes et les femmes sont égaux, mais différents en certains points et similaires en d’autres. Alors que l’on parle communément des femmes en termes de ‘sexe opposé’, les hommes et les femmes ne constituent pas des opposés polarisés. […] Mais leurs perceptions différentes de leurs responsabilités au sein de la famille conditionnent une autre façon de se positionner par rapport au travail, au monde et à la société en général. » Quelles sont donc ces perceptions ? En quoi forgent-ils les différences subjectives qui distinguent, selon Dale O’Leary, les hommes et les femmes ? Ces différences sont-elles immuables ? Lire l’article de Dale O’Leary ici.
CÉLINE PRÉAUX