Résultat ou processus ? Le centre de gravité de la coopération est en train de se déplacer du premier vers le second. Bien sûr, les ONG doivent toujours justifier d’un impact positif dans leurs interventions. Mais le résultat à tout prix a montré ses limites. Les implications de ce changement d’approche sont multiples et posent avant tout le défi d’un changement d’attitude chez tous les acteurs impliqués. Un nouveau vocabulaire vient s’installer à côté de celui des cadres logiques. Laurien nous parle d’un nécessaire équilibre entre acquisition de savoir-faire et l’art de faire sortir les talents cachés, pour réintégrer l’être dans l’équation. Huib nous parle du rôle central de l’intention et des trop fréquentes précipitations enthousiastes à l’entame d’un projet. De quoi redéfinir la raison d’être de bien des programmes… A quand le changement d’appellation de la coopération internationale en “accompagnement du changement” ?
Retrouvez dans ce numéro